S'organiser pour écrire un mémoire

   Rédiger un mémoire est devenu une étape de plus en plus courante dans la vie universitaire, à l'occasion de la Licence ou du Master, quelque soit la discipline choisie. Pourtant, il s'agit presque toujours d'un travail complètement différent de tout ce qu'on nous a demandé de faire jusqu'alors, à l'école comme à l'université. Je suis actuellement en train de bosser sur mon second mémoire et j'ai fait une petite liste de trucs et astuces basée sur mon expérience de l'année dernière. Les études, c'est pas vraiment le sujet de mon petit monde, mais vu qu'il y a pas mal d'étudiantes parmi les membres de la blogo, je me suis dit que ça pourrait en intéresser quelques unes d'entre vous. N'hésitez pas à partager vos propres conseils !

Moi quarante-cinq minutes après ma soutenance. Le repos de la guerrière.




  Le premier conseil que je donnerai, c'est de choisir un sujet qu'on adore. Ou du moins qu'on aime beaucoup. Parce que commencer à travailler sur un sujet qu'on aime bien, c'est prendre le risque de ne plus pouvoir le voir en peinture après quelque mois. Bien sûr, on peut se découvrir une passion pour un sujet qu'on connaissait mal : mais quelque soit la discipline que vous étudiez, je vous encourage fortement à écouter vos envies et vos intérêts. Après des années à plancher sur des sujets imposés, c'est enfin l'occasion de choisir l'intitulé de son propre devoir. Alors saisissez-la !
  Ensuite, concernant l'organisation de la vie universitaire : la charge de votre travail dépend souvent de votre formation. Certains Masters ou Licences proposent des emploi du temps relativement légers, d'autres sont beaucoup plus conséquents, en particulier dans les formations professionnelles, à cause des stages. Si vous travaillez un peu à côté, c'est encore un facteur à prendre en compte. Je vous conseille donc au début de l'année de noter combien d'heures vous pouvez en théorie dévouer chaque semaine au travail de votre mémoire, combien d'heures au reste du travail universitaire, et faire pareil pour les semaines de congés. Ainsi, vous saurez un peu à quoi vous en tenir, pour mettre en place loisirs et sorties.
Dans certaines formations, on a des travaux écrits à rendre à la place des examens : une riche idée serait de s'en débarrasser le plus tôt possible histoire d'avoir le maximum de temps à consacrer à votre mémoire quand il commence à prendre forme.
La leçon que j'ai retenu de mon premier mémoire, c'est de tirer le maximum de chaque heure de travail, afin de ne pas avoir à en fournir trop ! En bref, organiser des plages de temps où je travaille à mon mémoire ou à un autre travail pour la fac en m'y donnant à fond, puis ménager des moments de vrai repos d'où je ressors vraiment ressourcée.


Mon bureau, rien que pour vos yeux !


Bien sûr, ça aide d'avoir une hygiène de vie équilibrée : dormir suffisamment, bien manger...vous connaissez la rengaine ! Comme un mémoire demande pas mal de travail intellectuel, tout ce qui est plutôt physique (hobbies manuels, sport, job qui sollicite d'autres facultés) est aussi un vrai plus pour réussir à débrancher. Perso, je me sens moins débordée dans mon mémoire, cette année où je travaille que l'année dernière où je me consacrais entièrement à la fac.

  On a déjà dû vous le dire, mais je conseille fortement de communiquer autant que nécessaire avec votre directeur de mémoire ou votre référent, via des entrevues IRL et des échanges de mails. Rédiger un mémoire peut être angoissant ou intimidant, surtout lorsque c'est la première fois, et le directeur est justement là pour nous aider dans cette étape, répondre à nos questions et nous guider. C'est important parce qu'un directeur n'aura pas forcément les mêmes exigences qu'un autre (pour la mise en page par exemple). Certains directeurs sont présents, d'autres plus effacés : les deux sortes d'encadrement peuvent avoir leurs avantages en fonction de votre caractère et votre façon de travailler. Mais si votre directeur ne répond jamais à vos questions, ou se montre peu aidant, n'attendez pas trop longtemps pour tirer la sonnette d'alarme ! Adressez-vous à lui, à un autre professeur voire au secrétariat de votre département. Même en cas de désaccord, une solution peut toujours être trouvée (une co-direction par exemple).
En plus de votre directeur, vous pouvez communiquer avec vos proches à propos de votre sujet de mémoire : votre famille, vos amis, vos camarades de classe....Souvent, c'est en parlant qu'on s'éclaircit les idées !

  Enfin, je vous encourage, autant que possible, à ne pas attendre la dernière minute pour boucler une tâche de votre mémoire, comme travailler dans l'urgence devient vite stressant ! Dès le début de l'année, vous pouvez vous fixer des échéances avec une marge de manoeuvre (recherches, rédaction de l'introduction, de la première partie....etc). C'est très intimidant de se retrouver seul face à une page blanche, raison pour laquelle je vous conseille de la noircir en commençant à rédiger le plus tôt possible. Ça permet de dédramatiser cette étape du mémoire, d'autant que vous saurez qu'il vous reste encore plein de temps pour terminer ! Dans le même ordre d'idées, réservez un peu de temps pour la relecture afin de rendre un travail à peu près impeccable (les exigences de mise en page peuvent vite devenir chronophages) et essayez d'obtenir une date de soutenance pas trop tard dans l'année. En Juin plutôt qu'en Septembre, ça vous permettra de partir en vacances le coeur léger et d'avoir vos résultats de fac dès la première session.

  Ah, et conseil bonus : créez dès que vous commencer à rédiger une feuille de style qui répond à tous les critères de mise en page de votre fac et de votre directeur. Parce que s'occuper des espaces insécables sur 70 pages quand son traitement de texte est un peu un mystère, ça n'amuse qu'un moment.

  Voilà ! C'étaient les tuyaux de Vanille, l'étudiante ! Elle vous embrasse et vous retrouve bientôt dans une ambiance plus futile !

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